En trois jours d’horreur, plus de 1 000 civils ont été tués et des milliers d’autres ont subi des viols, des tortures et des enlèvements aux mains des Forces de soutien rapide (FSR) dans le camp de déplacés de Zamzam, au Soudan, en avril 2025.
Ces atrocités, documentées dans un rapport accablant du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) publié ce jeudi, révèlent l’ampleur d’une violence systématique et ciblée.
Le rapport, basé sur les témoignages de 155 survivants et témoins recueillis en juillet 2025 dans l’est du Tchad, décrit des scènes insoutenables : des exécutions massives de civils, notamment de jeunes hommes et femmes, pendant l’attaque et lors de leurs tentatives de fuite. Beaucoup ont été abattus devant leur famille, sous les yeux de civils impuissants. Les paramilitaires des FSR ont également perpétré des viols collectifs, des tortures et des enlèvements, plongeant le camp dans un cauchemar sans fin.
Face à ces crimes, le chef des droits de l’homme de l’ONU a renouvelé son appel pour une mobilisation internationale. Il exige des pressions accrues pour mettre fin aux violences au Darfour, au Kordofan et dans d’autres régions, ainsi que l’arrêt immédiat de la fourniture, de la vente ou du transfert d’armes qui alimentent ce conflit dévastateur.
