Enseignement supérieur: Les travailleurs des universités menacent de bloquer tous…

Le chef de l’Etat Macky Sall avait procédé à une hausse généralisée des salaires pour tous les agents de l’Etat. Cette revalorisation salariale selon une note de la Direction de la Solde, devrait être mise en œuvre à l’occasion du paiement des mois de mai, juin et juillet 2022.

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Cette revalorisation des salaires a créé des frustrations. C’est le cas des travailleurs des universités et des centres des œuvres sociales qui en sont les grands oubliés. Cela, malgré les “interpellations des recteurs et des autorités desdits centres”, selon François Babacar Touré, Secrétaire général du Syndicat des travailleurs de l’enseignement supérieur. 

Depuis quelques années, les travailleurs des établissements publics d’enseignement supérieur (PATS) traversent des situations difficiles et inexplicables”, dit-il.

Le ressenti de ces agents se résume à un manque de considération pour leur corporation par leur ministre de tutelle à leur en croire. Pour la mise en oeuvre de la revalorisation de leurs salaires, ils ont déposé un préavis de grève sur sa table, ce lundi. François Babacar Touré et ses camarades n’excluent pas de bloquer tous les centres des œuvres sociales et universitaires. 

“Il est temps qu’on se fasse respecter”, peste-t-il.  “D’autant plus que la nomination de Cheikh Oumar Anne, qui est issu du monde syndical, à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur, avait été un brin d’espoir, qui a vite fait de s’éteindre”, avance t-il.

Pour preuve, le syndicat parle d’un projet de décret régissant le statut du personnel (PATS) rangé dans les tiroirs du ministère depuis plusieurs années. “Tout dernièrement, le personnel des établissements publics de santé a bénéficié d’un certain nombre d’avantages. Malheureusement, les ayants droit des universités et des centres des œuvres sociales en sont privés. Pire, les PATS sont laissés en rade sans aucune explication de la part de l’autorité de tutelle, après les augmentations salariales octroyées par le président de la République au secteur de l’éducation (dont nous sommes l’un des sous-secteurs). Le traitement inéquitable et tendancieux des organisations syndicales par le ministre de l’Enseignement supérieur est une violation flagrante des droits et libertés syndicales”, note le secrétaire général.

Cette décision se justifie par la volonté de traiter les agents de l’Etat équitablement.

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