Guy Marius Sagna défend les malentendants.
Le nouveau député a adressé une lettre au président de l’institution parlementaire. L’objectif est de lui rappeler la nécessité de respecter la Loi relative aux personnes malentendantes et sourdes. Pour lui i faut recruter un traducteur afin que ces personnes ne se sentent pas exclues des débats à l’Assemblée Nationale.
« Le recrutement par l’Assemblée d’un interprète préposé à la traduction en langue des signes des débats et travaux en séances plénières est un acquis déterminant dans la lutte contre la discrimination dont sont victimes les personnes sourdes et malentendantes. La XIVe législature gagnerait dès lors à le sauvegarder ». C’est à travers une lettre adressée au président de l’Assemblée Nationale que Guy Maruis Sagna interpelle sur
L’absence d’un interprète en langue des signes lors des quatre (4) dernières séances plénières. Ce, malgré l’adoption de la loi n°2010-15 du 6 juillet 2010 portant loi d’orientation sociale relative à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées, obligeant l’hémicycle à s’attacher les services d’un interprète en langue des signes lors des séances plénières.
Le nouveau député précise que « dans le guide du député, document officiel de l’institution parlementaire, il est formellement indiqué que l’Assemblée loue les services d’un interprète en langue des signes lors des séances plénières. Depuis le début des travaux de la XIVe législature, les personnes sourdes et malentendantes n’ont pas accès aux travaux en plénière. Cette situation est constitutive d’un déni du droit à l’information, un droit fondamental que la Constitution garantie en son article 8 et que l’institution parlementaire à l’obligation de respecter », a-t-il regretté.
Pour le parlementaire, l’Assemblée Nationale doit « montrer le bon exemple à l’Exécutif qui en 10 ans a pris très peu de textes d’application de la loi d’orientation sociale relative à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées ».
Samba SY.