Selon Souleymane Mansaly, président de l’association régionale des personnes vivant avec un handicap, les préoccupations demeurent presque inchangées, malgré la délivrance de la carte d’égalité des chances à plus de 5.000 membres.
Les principales revendications portent toujours sur l’accès aux édifices publics, qui restent largement non inclusifs. De nombreuses personnes handicapées rencontrent encore de grandes difficultés pour constituer leurs dossiers, faute de pouvoir accéder facilement aux différents services administratifs en raison de l’architecture inadaptée des bâtiments.
L’accès à un emploi décent demeure également une revendication ancienne. Les autorités centrales avaient promis un quota de 15 % de recrutements réservés aux personnes handicapées, mais cette mesure peine à se concrétiser. Enfin, la non-tarification de la loi d’orientation sociale reste un frein majeur, empêchant les collectivités locales de mettre en œuvre les dispositions prévues pour améliorer leur prise en charge.
