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Bacary Domingo Mané, « Ces misérables », dis-tu. Que penses-tu du « Miséreux » ? (Par Par Cheikh Tidiane KANDE)

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Défendre le pouvoir et aider à vulgariser ses réalisations, c’est être « misérable », Bakary, comment qualifierais-tu tous ces manitous qui défendent celui qui a fait brûler le Cesti, l’Ucad, incendier un bus causant la mort de deux petites et innocentes filles, brûler des supermarchés, fait tuer des jeunes innocents, mais surtout celui qui défend un prétentieux qui se soigne dans un lupanar, où il a été accusé de viol par une jeune masseuse et reconnu coupable de tonton saysayerie par la justice ?

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Certainement, M. Domingo se pense suffisamment investi d’une mission suprême de mieux comprendre les enjeux que ses pairs. Il n’a jamais osé dénoncer le journalisme partisan de Pape Alé Niang. Mané ne voit peut-être jamais toute cette coterie de journalistes ou chroniqueurs spécialement recrutés pour se dresser comme des meutes de chiens affamés contre le pouvoir. Quid de ces grilles subordonnées à variable unique et inique d’une presse sous diktat d’un patronat véreux et capitaliste ? Mais diantre comment qualifier ces chroniques éhontées de soi-disant grands journalistes, comme toi, qui tirent leur fade colère de leur désamour de Macky Sall et ses alliés, parce que n’ayant, après moult tentatives, pu trouver place dans le dispositif de l’État ?

Un vrai intellectuel, un journaliste digne de sa fonction, n’est pas une usine à produire des insanités, ni un pondeur de calomnies. Il analyse avec impartialité et établit sa pensée dans le respect du principe de la dualité et de la dialectique. La pensée intellectuelle et intelligente est dualiste et le dualisme vaut et exige la marche de la pensée reconnaissant le caractère inséparable des propositions contradictoires (thèse, antithèse), que l’on peut unir dans une synthèse. Monsieur, tu tires dans un seul sens !

« Un bon journaliste ne lit qu’un journal, le sien, et dans ce journal, il ne lit qu’un article, le sien », disait Émile de Girardin. Alors que connais-tu des autres journalistes, si tu n’écoutes jamais ce qu’ils disent, ni ne lis attentivement ce qu’ils écrivent ? À moins que tu ne sois pas un bon journaliste ?

Dès l’instant qu’il n’est pas possible pour toi d’avoir une pensée non-émotionnelle, mais qui part de la subjectivité, tu tombes dans l’objectivité partisane qui, malheureusement, caractérise ta pensée. On se rend compte de la nature malhonnête qui fonde ta plume trempée dans le sable mouvant du pronostic journalistique, reposant sur la météo qui annonce de bonnes rosées. Obligé de se signaler très tôt, n’est-ce pas ?

Un cœur anéanti ne peut porter l’amour et la bouche qui gicle de sang ne peut prononcer de bonnes paroles comme un esprit tordu ne peut émettre de brillantes pensées. L’on est en mesure de savoir aujourd’hui, que des gens comme vous, qui avaient espoir au « projet » sataniste toujours évoqué, mais jamais élucidé, puissent avoir une telle posture qui frise l’insolence langagière bien plus basse que l’absurde.

Monsieur Mané, une analyse qui n’est pas objective, tire sa quintessence de la subjectivité. Et tout ce qui est subjectif est subordonné, soit par l’émotion, surtout par la surenchère. Tu aurais mieux joué en évitant de faire la langue fraîche avec le diable. La langue du diable est contagieuse !

Par Cheikh Tidiane KANDE

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